[FINI] Framatube/PeerTube : posez-nous vos questions !

Je viens de tenter l’installation en suivant le wiki. Mais je suis bloquer par :
sudo systemctl reload nginx

Surement une erreur de configuration des fichiers…

Je ne pense pas que se forum soit l’idéal pour les questions techniques donc ou puis-je trouver de l’aide en français ?

Merci

Commence déjà par faire nginx -t, nginx te dira où ça coince.

J’ai résolu un parti du problème, nginx fonctionne, le wiki fais l’installation en https et moi je suis en http…

J’ai donc finalement réaliser toute les étapes du wiki mais la page d’accueille reste celle de nginx.
Je ne vois pas ou ce fais le lien entre peertube et le dossier www

Super projet, merci beaucoup !
Je supporte financièrement avec plaisir.
(et atteindre les presque 60000€… bravo !)

J’ai quelques questions, et ensuite des inquiétudes, car je crains que le seul argument de framatube pour les producteurs de contenus soit un argument négatif
(i.e. on n’est pas youtube), ce qui IMHO n’est pas suffisant pour faire vivre une plateforme.

Du coups, pas de pétrole dans ce post, juste des idées (des bonnes, avec un peu de chance).
Et je m’adresse à je sais pas qui. Peut-être à tout le monde.

Qwant

Pourquoi ne pas demander de l’aide à Qwant pour faire un peu de réclame ? Ce projet vit avec une philosophie très proche de combat de l’hégémonie,
ils devraient se sentir au moins un peu concernés.
Je propose qwant, car depuis leur spot publicitaire, je connais de plus en plus de gens qui l’utilisent.
C’est devenu l’étendard du combat contre google dans bien des chaumières ; un public cible potentiel.

De manière plus générale, pourquoi ne pas investir un peu des dons dans une petite campagne de pub ?
De mon point de vue, c’est clairement la visibilité qui manque à framasoft ; le projet est encore très confidentiel, malgré les quelques relais par des médias nationaux.

Dans la série des idées aléatoires, quid d’héberger la publicité virale de qwant dans l’instance de démo de peertube ?
Elle est dans la droite lignée de peertube, aussi (:

Les producteurs de contenu sont les cibles N°1

Ça a déjà été abordé, mais je doute que ce soit pris suffisamment au sérieux : il faut que des producteurs de contenus soient plus «qu’intéressés par l’idée».
Ce sont eux (et uniquement eux) qui donneront de la valeur à la plateforme.

De leur point de vue, ce serait passer d’une solution gratuite, très utilisée par leur public, à une solution probablement non gratuite (hé, l’hébergement ça coûte un peu), possiblement complexe et a priori peu intéressante (pas de pub intégrée, c’est probablement le gros point noir, même si l’effet est placebo plus qu’autre chose, d’après les commentaires plus haut ; l’autre gros point noir, c’est la visibilité globale, car les personnes qui traînent sur youtube sont nombreuses, celles qui traînent sur framatube le seront certainement beaucoup moins).

Je pense qu’un programme généralisé devrait voir le jour : un groupe de discussion, avec les producteurs de contenus,
pour les encourager et les aider (vraiment, j’insiste sur le verbe aider) à graduellement changer de plateforme de diffusion (ou les multiplier).

Appelons start-hub une plateforme (centralisée dans un premier temps, donc), entretenue par quelques personnes, où les producteurs de contenus intéressés pourraient héberger leur contenu,
et pourquoi pas migrer plus durablement en attendant d’avoir leur propre instance ?

Framatube a un avantage énorme sur youtube (le seul, d’ailleurs, du point de vue des utilisateurs) : c’est l’indépendance d’une plateforme centralisée.
Une plateforme dédiée comme start-hub semble évidemment relever du sophisme : ce serait une (petite) plateforme centralisée à la place d’une grosse.
Pour reprendre des termes du début des années 2000, ce n’est qu’une solution tremplin ; l’objectif étant de les encourager à déployer leur serveur (auto-hébergés ou pas) eux-même, plus tard.
Ça fait écho avec Contributopia.

Bibliographie

Le seul exemple de migration que je connaisse, c’est Karim Debbache qui est passé (durablement) de youtube à dailymotion.
C’est centralisé vers centralisé, mais ça montre que c’est possible, du moins pour un producteur de contenu qui peut segmenter ses vidéos
(car le nombre de vidéo dans son projet est fini, contrairement à la majorité qui ne prévoit pas d’arrêter un format de vidéo particuliers au bout de N épisode).
Beaucoup d’autres youtubeurs en parlent sans l’avoir encore fait, ou alors publient leur vidéos sur les deux médias. Il y a un créneau à prendre.

Je pense que c’est aussi à nous de les encourager dans ce sens, et de leur proposer un véritable accueil.
Je suis personnellement convaincu que la majorité des paramètres qui entrent en compte dans la volonté d’un producteur de contenu ne relèvent pas du domaine purement social/philosophique.
Et pour le moment, et c’est ça qui m’inquiète, framatube se vend uniquement là-dessus.

Le problème du problème non technique

L’exemple typique, c’est le nombre de vues perdu.

Ça paraît con, mais quand vous changez de plateforme, et que sur la nouvelle vos anciennes vidéos ont un million de vues sur youtube et 10 sur framatube, c’est un peu la misère. Ça donne pas envie de donner un lien vers sa page framatube, et psychologiquement, c’est dur de considérer une cabane en bois comme son nouveau chez-soi quand son château avec des trompettes est pas loin.

Je n’ai pas de solutions miracles, mais voici quelques pistes :

  • une vidéo importée de youtube importe également les vues et les likes : c’est bourrins, ça marche a peu près, mais il y aura une divergence en youtube et framatube assez rapidement ; simple mais pas idéal IMHO.
  • indiquer, lorsqu’une vidéo vient d’une autre plateforme, le nombre de vues sur ladite plateforme, par exemple youtube. Marche pour toute autre métrique. (ça me plaît vachement mieux, mais est plus compliqué et coûteux)
  • une solution intermédiaire : afficher un message du style lors de l’import de cette vidéo depuis youtube, elle totalisait XXX vues sur youtube en N années d’existence.

Le point ici, ce n’est pas de proposer d’avoir optionnellement une métrique d’un autre site, cachée dans l’interface,
mais bien de pouvoir utiliser le nombre de vue sur une autre plateforme comme argument de vente.
Le nombre de vues est certes une métrique tyrannique, mais les producteurs de contenu en ont besoin.

Les non-problèmes techniques : attirer plutôt que tracter

On peut assez facilement contacter quelques producteurs de contenu pour savoir quelle killing features ils attendent de youtube ou de leur plateforme de diffusion en général.
Et doubler youtube sur cette feature, car un projet comme framatube peu beaucoup plus facilement innover.

Quelques idées qui me viennent tout de suite :

  1. upload des vidéos via torrent. J’entends régulièrement parler de youtubeurs qui doivent retarder la mise en ligne d’une vidéo longue, parce que l’upload s’est interrompu. Ce problème n’existe pas avec les torrents. Et c’est même fou qu’avec cette techno, si deux membres d’un crew uploadent la même vidéo, ça va aller deux fois plus vite (si le goulot d’étranglement c’est l’ADSL côté client).
  • upload des vidéos via id youtube/viméo/daylimotion. youtube-dl côté serveur, en automatique. Côté end-user c’est magique, je met l’id youtube d’une playlist ou d’une vidéo, j’attend un peu, c’est bon. C’est pour moi un must-have pour les producteurs qui veulent déménager.
  • modification a posteriori de la vidéo par upload d’une sous partie du fichier (j’y connais rien en format vidéo, mais si un changement dans la vidéo n’impacte qu’une partie du fichier, il est certainement possible de ne réuploader que les parties changées).
  • formats ouverts et API dédiée pour les sous-titres, les annotations, les descriptions, les playlists : framasoft a certainement autre chose à faire que de dev une interface pour modifier les sous-titre d’une vidéo. Alors faites une API à la place. D’autres pourront alors faire ça, en se basant sur leur besoin. Imaginez un écosystème gravitant autour de framatube. J’ai bien envie de dire que ça devrait être pareil pour tout, y compris la gestion de compte… Mais déjà, la gestion des textes, images, ce serait pas mal. La gestion des playlists avec un fichier texte de format simple, ouvert sur mon PC en local avec mon éditeur de texte préféré, et uploadé sur le serveur, ça me paraît génial. Vachement plus simple que de me faire chier à chercher et sélectionner des vidéos sur une interface web lente et pleine d’artifices.
  • penser au créateurs de contenus non vidéo : quid d’autoriser l’upload d’un fichier son, et d’une ou plusieurs images à afficher (avec les timecodes pour chacune, le cas échéant) ?
  • recommandations manuelles : l’engine de recommandations est suffisamment maligne pour proposer l’épisode 4 d’une série quand l’utilisateur a terminé le 3. Mais peut-être le producteur de contenu aura-t-il des indications à donner ? D’autres vidéos qu’il sait en rapport avec le sujet ?
  • linking de vidéos : un producteur de vidéo pourrait vouloir donner des liens vers d’autres vidéos ; c’est très souvent le cas. Pourquoi ne pas intégrer ça dans l’interface, plutôt que laisser les producteurs de contenu le faire à la mano (avant c’était «en bas dans la description», en ce moment c’est plutôt «je vous mettrais un lien quelque part sur l’écran»).
  • commentaires contrôlables : bien des producteurs de contenus se plaignent de l’interface youtube pour les commentaires (et certains diront que ce design est à dessein) : les commentaires sont difficiles à parcourir, et les bons commentaires souvent perdus dans la masse des mauvais. Quid d’une amélioration de ce système ? Un système d’arbre comme sur reddit ? Donner au producteur de contenu la capacité de filtrer les commentaires répondant à certaines condition (exemple innocent : ne contient pas «first» en unique mot ; exemple moins innocent : contient le hashtag #concoursgénial).
  • Pour rejoindre l’idée 3, pourquoi ne pas pouvoir récupérer les commentaires sous forme d’un fichier ? Tellement plus simple de compter le nombre de participant à un concours avec un éditeur de texte et ctrl-f plutôt qu’avec une interface web qu’on doit faire défiler manuellement.
  • Permettre de remplacer/déplacer le système de commentaires d’une vidéo ou série de vidéo en particulier par un lien vers un framapad, framacolibri, framaforms, arguman, ou framamind ? Ce serais tellement puissant pour les producteurs qui utilisent les commentaires pour une raison particulière (concours, question, débat, etc…).
  • une intégration de sam-network ? Ou d’un principe proche ?
  • téléchargement (en torrent) depuis l’interface, de la vidéo ou du son. Pas besoin de passer par youtube-dl ou consort, sauf pour automatisation.
  • plus de métriques que le nombre de vues ; les producteurs de contenu pourraient aussi bénéficier d’un accès aux rapports (même partiels) de piwik.

Accompagner plutôt qu’inviter

Ce gros paquet de texte est là pour une seule et unique raison : les producteurs de contenu doivent migrer.
Sans eux, framatube ne fera pas mieux que mediagoblin, qui est, il faut le reconnaître, peu actif, peu usité, peu connu, bref, une bonne idée qui n’a pas décollé.

Mastodon a plutôt bien réussi, puisque chacun est son producteur de contenu ; ce n’est pas pareil pour la vidéo, tout le monde n’en fait pas,
et la majorité se contente de regarder. Il va falloir faire (beaucoup) mieux pour réussir au moins aussi bien.

À ¬framasoft

Vous êtes producteur de contenu : préparez votre migration sur framatube, même si pour le moment c’est principalement psychologique,
et profitez du début pour participer à la discussion et expliciter ce que vous attendez d’une plateforme de diffusion.
Vous n’êtes pas producteur de contenu : parlez de framatube aux producteurs de contenus, et préparez vous psychologiquement à changer vos marque-pages. Ça peut venir de vous aussi.

À framasoft

Ok, tout ça, c’est peut-être bien au-delà de ce que vous voulez faire. Peut-être que ça dépasse complètement le cadre du projet.
Mais dans ce cas, j’espère vous avoir convaincu d’aider au mieux ceux qui voudraient étudier la question.

Pour vendre le projet, je pense que si la feature est sociale/philosophique («décentralisé», «libre»),
il vaut mieux ne pas en parler avant d’avoir parlé du reste, qui est certes une conséquence, mais qui n’est pas évident pour ceux qui ne comprennent pas l’informatique
(«pas de censure morale», «conservations des méta-données lors d’un import», «vous pouvez mettre vous-même la main à la pâte pour avoir ce que vous voulez»).

Les features actuellement vendues sont une considération de second ordre pour ceux qui vont faire vivre la (leur) plateforme.
Ce qu’il veulent, c’est un bouton upload et un accès facilité pour leur public (pas seulement facile, notez la différence).
Le reste, c’est du bonus.

Bonne journée !

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Hello @aluriak,

Et merci énormément de ces réflexions qui sont intéressantes et formidables et… qui arrivent bien trop tôt dans cette aventure :expressionless:.

En fait, je crois que l’on peut résumer la divergence par les présupposés qui sous-tendent tes apports :

et

Tu as raison, notre communication ne cible pas les vidéastes connu·e·s sous le nom « YouTubeurs », et en fait c’est volontaire. Parce qu’avant d’arriver à faire tout ce que tu décris (et qui est important, vraiment !), il faut d’abord avoir un logiciel qui « juste marche ».

Ce dont il faut avoir conscience c’est que (je grossis le trait), en mars 2018, PeerTube ne sera pas l’équivalent d’un YouTube 2018, mais plus du YouTube de 2010 : le logiciel sera dans sa version bêta.

C’est pour cela que nous ne ciblons pas encore, dans nos actions, ces producteur·trice·s de contenu-là, qui (comme tu le soulignes) ont d’autres attentes que la simple éthique ou la technique.

Nous sommes déjà en contact avec des producteur·trice·s de contenus qui semblent intéressé·e·s pour monter leur instance, en mode bêta, et ce sont des personnes que nous visons par notre communication : des vidéastes YT qui sont politisé·e·s et/ou sensibilisé·e·s aux libertés numériques, des médias (souvent tech) qui veulent doubler leur chaîne YT d’une plateforme indépendante, des assos (amies), des fédés d’éduc pop, des universités…

Bref, des personnes qui savent ce que signifie être « bêta testeur », et qui veulent bien faire cet effort afin d’aider le projet à évoluer. ces personnes là sont prêtes à faire un effort parce qu’on leur parle de valeurs. C’est, ensuite, fort de de leurs retours et des évolutions (qui seront communautaires) que l’on pourra améliorer progressivement le logiciel afin que, progressivement, son adoption soit de plus en plus facile.

Et clairement, nombre des améliorations que tu proposes sont déjà prévues (je pense par exemple à l’import automatique depuis une chaîne YT), soit pour la sortie de la beta si @Chocobozzz en a le temps, soit pour après !

Mais là, tu nous parles de l’aménagement intérieur afin d’attirer tel public à investir un immeuble dont, pour l’instant, on pose les fondations, les murs et la charpente ;).

Si on commence dès maintenant à « vendre Framatube à tel type de créateur·trice de contenus », le retour de flamme en mars 2018 sera impitoyable : car l’outil en lui-même sera décevant. Nous préférons donc annoncer la couleur, comme on le précise dans la page infos du site :

  • Framatube n’hébergera pas vos vidéos ;
  • PeerTube sera en version bêta, pas en version « aboutie » ;
  • Il y aura quelques hébergeurs pour commencer, à vous de trouver le vôtre (ou de le monter) ;
  • Mars 2018 ne sera qu’une naissance, l’évolution viendra ensuite, progressivement.

Bref, on en revient au bon vieux slogan de Framasoft : « La route est longue, mais la voie est Libre ! »

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Merci à toi d’avoir répondu !

Je m’emporte vite, mais c’est parce que je suis pressé (:
Bon, j’espère que vous retrouverez ce poste (ou que je serais là pour pousser une seconde gueulante) quand l’aménagement intérieur sera un sujet brûlant.

Bon courage pour le reste de la campagne !

Salut @aluriak − je reviens sur quelques points ici, pour d’autres que j’ai trouvés très pertinents je me suis permis de les transcrire avec mon interprétation sur le système de tickets ici et ici pour ne pas perdre trace de ces bonnes idées.

J’ai eu la même idée! D’ailleurs sur le wiki j’y ai ajouté des examples permettant d’utiliser youtube-dl en tant que client à l’API exposée par le server de PeerTube en attendant une intégration plus poussée. Vu que ce sont des exemples de scripts, c’est facilement automatisable à ta manière.

Pour l’intégration côté serveur, je suis entrain de modifier le formulaire d’upload pour supporter GitHub - fent/node-ytdl-core: YouTube video downloader in javascript. (JS pur, donc la vidéo peut être téléchargée localement et éventuellement muxée avant d’être uploadée comme n’importe quelle autre vidéo). Idem côté serveur à terme, avec des bindings pour youtube-dl (et donc le support de pas mal de sites).

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Salut @rigelk !

Merci beaucoup pour le passage côté dev !
Au besoin, tu peux poker mon compte github (aluriak également).

Je ne savais pas que youtube-dl gérait autant de sources. Il faudra peut-être permettre à une instance de restreindre les sites acceptés.

Bon courage pour le dev,
–lucas

Bonjour.

Je me pose des questions sur la fédération. Exemples inventés :

Asymétrie. Plusieurs groupes féministes utilisent chacun un PeerTube. Une autre instance PeerTube (appelons-la FemTube) est créée pour fédérer les vidéos de ces groupes et, ainsi, devenir un point d’accès de référence en vidéos féministes. Est-il possible que la fédération soit asymétrique, de manière à éviter que les vidéos de FemTube se retrouve sur les instances fédérées ?

Refus de fédération. Une instance doit-elle accepter une demande pour être fédérée sur FemTube (avec, donc, droit de refuser) ?

Fédération groupée. Imaginons l’instance MegaTube, qui veut devenir un point d’accès généraliste. Parmi les nombreuses instances qu’elle fédère, il y a FemTube. Cela veut-il dire que toutes les vidéos fédérées par FemTube vont se retrouver automatiquement recensées par MegaTube ? Si oui, est-il possible pour une instance fédérée par FemTube de choisir une option générale « Je refuse (ou “J’accepte”) d’apparaitre sur les autres instances fédérant FemTube. » ?

Merci et bon succès à PeerTube, qui me parait un très bon projet. ( ˘ ³˘):heart:

Pwney.

Je ne suis pas fan à l’idée de demander aux administrateurs d’installer un outil en CLI externe (en l’occurrence youtube-dl) mais ça peut se discuter vu le nombre de sites supportés. node-ytdl-core semble pas mal aussi.

@aluriak @rigelk vous avez vérifié si ce n’était pas interdit de télécharger une vidéo youtube de manière automatique ?

Est-il possible que la fédération soit asymétrique, de manière à éviter que les vidéos de FemTube se retrouve sur les instances fédérées ?

Oui, la fédération est asymétrique. On s’abonne à un serveur en particulier, mais ce serveur n’est pas obligé de s’abonner à vous (c’est comme sur Twitter ou Mastodon).

Une instance doit-elle accepter une demande pour être fédérée sur FemTube (avec, donc, droit de refuser) ?

Non, chaque serveur a le droit de suivre qui il veut. Il n’a pas besoin de l’autorisation du serveur suivit. Pour l’instant, il n’est donc pas possible d’isoler des serveurs de la fédération.

Cela veut-il dire que toutes les vidéos fédérées par FemTube vont se retrouver automatiquement recensées par MegaTube ?

J’ai du mal à comprendre car notre fédération est asymétrique. Quand tu dis que MegaTube se fédère avec FemTube je ne sais pas si c’est MegaTube qui suit FemTube ou l’inverse (ou les deux).
Mais quand un serveur A suit un serveur B, seules les vidéos qui appartiennent à B seront envoyées au serveur A. Il n’y a pas d’effet « ricochet » pour garder le contrôle des abonnements. Si le serveur B suit un serveur C et que le serveur A est intéressé par les vidéos du serveur C, alors le serveur A doit explicitement suivre le serveur C.

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Merci pour ces réponses. :+1:
(Quand je dis « fédérer », on peut – comme tu l’as utilisé dans ton explication – remplacer par « suivre ».)

Moi non plus, loin de là, mais vu la qualité du logiciel et la communauté, c’est de loin le plus simple et le plus stable. Il faudrait idéalement rendre la fonctionalité optionelle pour éviter de forcer la dépendance externe.

Que l’on avance le « Fair Use », le droit à la copie privée ou que sais-je encore, je ne connais pas de jurisprudence. Il y a eu le cas de TubeNinja qui s’est fait menacer par YouTube, a un peu hésité, mais reste toujours en ligne parce que les menaces ne changent rien au fait que les Terms of Use et les avertissements de TubeNinja le protègent:

####Remember to check for permission

Remember that if you save videos or audio for other uses than personal, you should contact the content owner and ask for permission. The laws might differ from country to country and you are responsible for using TubeNinja according to laws and following the Terms of use.

On pourrait imaginer les mêmes règles s’appliquant à la fonctionalité offerte par ce module. De toute façon on est pas très loin des questions de droit d’auteur s’appliquant à la modération d’une instance.

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Re-bonjour !

Donc, réinventer la roue alors qu’elle existe déjà ? Ça me semble plutôt une bonne idée de privilégier ce qui existe et fonctionne, plutôt qu’une solution maison qui est certes facile à incorporer, mais qui nécessite (beaucoup) de travail supplémentaire.
Surtout que youtube-dl est disponible depuis pypi, niveau facilité d’installation c’est pas facile de faire plus simple.

Non, mais maintenant, j’essaye. Je n’ai rien trouvé concernant spécifiquement le téléchargement automatique, mais en attendant de trouver une réponse à ta très (trop :p) pertinente question, j’ai choppé cette partie des TOS:

Bon, en clair, pour moi le problème est que youtube n’autorise rien. De plus, pour des vidéos sous licence youtube, légalement ça coince, puisque c’est de facto youtube qui décide. Cela étant dit : est-ce vraiment pertinent ? C’est plutôt à l’uploader/hebergeur de gérer ça comme il l’entend, non ?

Pour la question du téléchargement automatique, je n’ai aucune idée de la question de la légalité ; ni même si il y a une différence légale entre téléchargement et téléchargement automatique.

Sinon, si c’est vraiment la merdouille pour ça, RoguePeerTube apparaîtra quand la question se posera. /troll

Non bien sûr que non, mais plutôt utiliser un module JavaScript pour l’empaqueter directement dans le projet.

C’est plutôt à l’uploader/hebergeur de gérer ça comme il l’entend, non ?

Oui, mais faudra quand même leur apporter une réponse.

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Question orientée contenus : y a-t-il un plan de gestion de contenus pour “peupler” PeerTube ?

Je pense à :

PS : je lis le fil a posteriori, j’ai la réponse à mes questions :slight_smile:

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Y aura-t-il un support des vidéos chiffrées ?

Si quelqu’un uploade une vidéo chiffrée pour la rendre de facto privée, il serait pertinent de ne pas lancer l’affichage (qui va planter) mais plutôt informer qu’une clef/mot de passe est nécessaire.

@jibe, par support de vidéos chiffrées je suppose que tu veux dire que le serveur permet de chiffrer une vidéo avec une clé (un mot de passe par exemple) donnée par le client, puis que cette vidéo est diffusable mais pas lisible sans la clé.

Pourquoi pas mais quel est ton cas d’usage/modèle d’attaque? Se défendre du serveur sur lequel tu upload? Dans ce cas tu veux chiffrer avant d’uploader mais le serveur ne pourra pas vérifier que c’est bien une vidéo, et encore moins une vidéo répondant à ses conditions d’utilisation/ToS.

Si tu veux te protéger d’une “fuite” de ton contenu qui s’afficherait publiquement sur certaines instances qui ne respecteraient pas ton désir de ne pas être indexé/visible, alors c’est légitime mais c’est un peu prématuré: on n’a pas défini ce qu’est une vidéo privée, encore moins si elle serait fédérée.

La solution que j’ai évoqué plus haut ne défend pas du serveur (c’est lui qui chiffre), mais elle ne permet pas de destiner la vidéo à des utilisateurs en particulier non plus (crypto symmétrique), ni de les révoquer sans re-chiffrement et donc un travail supplémentaire de la part du serveur.

En attendant un besoin criant de confidentialité du contenu, avec authentification, respect du cache et E2EEE tant qu’on y est, peut-être qu’on peut se contenter d’un simple mot de passe sur la ressource/page de la vidéo, et d’un retrait de l’index publique, non?

sélectionner des vidéos sous licence libre parmi les torrents de l’InternetArchive ou ici ou parmi les vidéos filtrées de yt

C’est une bonne idée, on a une issue pour importer une vidéo via torrent. Une fois faite on pourra facilement scripter l’import de vidéos internet archive

plus intéressant : inciter via du financement participatif / patronnage (par exemple via liberapay) à changer la licence de contenus existants/futurs

Pourquoi pas mais je suis pas certain que ça fonctionne (mais comme on dit qui ne tente rien…).

Une vidéo privée peut-être vue par l’utilisateur qui l’a uploadée, donc l’affichage ne plantera pas pour lui. Pour les autres ça affichera juste une 404.

Non il n’est pas prévu que les vidéos soit chiffrées, je suis pas sûr que ce soit scalable sur des fichiers à plusieurs centaines de Mo.

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