Bonjour !
Je ne suis pas du tout connaisseur ès technologie, aussi, je serais heureux qu’on m’explique ce que sont les mémoires eMMC, souvent offrant un espace plutôt restreint.
Sont-ce des mémoires analogues à celles des clés USB, disons « solid state » ?
Et leur emplacement dans un ordinateur permet-il de les remplacer par de bons vieux disques durs classiques 2,5" ? (je ne parle pas des SSD, dont je me méfie encore, car avec Fedora, j’ai des mises à jour très fréquentes, et de moi-même, je copie, je modifie et j’efface très souvent des données).
Merci de vos lumières !
V2R.
Bonsoir,
Il y a pas mal d’informations sur internet, comme ici
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Cher Geppetto,
Grand merci pour ta prompte et aimable réponse.
Je vois mieux ce qu’est un eMMC. Pas déplaçable, donc. Sans doute de format différent de celui des disques durs 2,5".
Donc je dois faire une croix sur l’achat d’un micro-ordinateur à eMMC, que je comptais reconvertir en remplaçant la mémoire par un HD classique.
Il me vient logiquement une autre question : une mémoire SSD pour ordinateur portable est-elle échangeable avec un disque dur classique de 2,5" de format ?
Merci encore !
V2R.
Oui, a condition que, la mémoire SSD ne soit pas soudée et que sur la carte mère existe un port Sata pour connecter un DD mécanique 2,5" a connecteur Sata également
Mais, si je comprends bien, à l’achat d’un nouvel ordinateur, on ne sait pas automatiquement si le disque SSD est soudé, donc relié à un connecteur SATA ? La technologie se complique bien plus vite que l’on apprend. Ainsi, j’ai actuellement un très grave problème. J’ai acheté d’occasion un ordinateur DELL (pourtant pas une mauvaise marque, j’en ai eu des tas !), avec un Windows qui marchait à la perfection. Une fois ceci constaté, j’installe Linux dessus, tout se passe bien, il m’est demandé de redémarrer, mission accomplie, et là, surprise : « NO OPERATING SYSTEM ». Après de multiples essais de différentes distributions, des bureaux KDE et Xfce, rien ne s’améliore. Avec l’aide d’un ami, je flashe le BIOS, un BIOS de chez DELL, en fait une mouture plus récente, mais rien ne change. S’il existe des BIOS libres, non minés et piégés pour la cause microsoftienne, je serais preneur ! En désespoir de cause, je file chez un professionnel de l’informatique, il m’assure qu’il est capable de m’installer la distribution Linux de mon choix. Il finit par m’envoyer un message pour dire qu’il a échoué - il pense que le BIOS est trop ancien (?!). Ma question sur les eMMC et autres disques SSD et HD n’avait rien à voir avec ce problème, mais est inspirée par ma recherche d’ordinateurs vendus avec Linux pré-installés, dont ceux de Lenovo.
Merci de tes lumières ! J’utilise Linux depuis les années 1995 ou peu après, et je me sens toujours aussi ignorant, ou presque, qu’à mes débuts (Mandrake, puis Mandriva, PCLinuxOS, Fedora et j’en passe…).
je commente et m’arrêterais là
Suivant les besoins d’utilisations et d’évolutions désirées, il est necessaire de se renseigner sur
les spécificités d’une machine. Dont savoir si le SSD est soudé sur la carte mère ou connecté
en SATA, donc démontable, interchangeable si HS, ou pour une plus grande capacité.
Pour « no operating system » plusieurs probleme peuvent se poser
- L’ordre de démarrage dans le bios est incorrect et l’ordinateur n’essaie pas de démarrer sur le disque dur
- Le disque dur est introuvable ou endommagé (branchement ou problème matériel)
- La configuration du démarrage du système d’exploitation est corrompue.
- Les réglages du BIOS en Legacy / UEFI sont incorrects par rapport au type de disque.
- Les fichiers de configuration du démarrage de Windows ou linux sont corrompus
Il est donc necessaire de vérifier l’état des composants pour un ordinateur d’occasion.
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Je vais essayer de compléter les réponses de @Geppetto
En ce qui concerne les évolutions technologiques
Oui, on s’y perd facilement avec l’évolution de l’informatique. Même si on baigne dedans. Je vais vulgairement décrire ici les principaux points (attention, je ne suis pas un super héros tech )
Il existe différentes manières de stocker des données :
- par électromagnétisme: floppy, disquettes, HDD, bandes magnétiques, cassettes audio, VHS, …
- par réflexion optique : CD, DVD, BluRay, …
- par « cloisonnage » électronique : SSD, SD, MMC, eMMC, …
- par d’autres manières qui nous sont moins familières: stockage ADN, …
Ensuite, il existe différentes techniques de gérer la lecture et l’écriture des données
- Pour l’électromagnétisme
– Cassette vidéo, audio, bande magnétiques: un système déroule la bande à l’endroit voulu
– HDD, floppy, disquettes : un système fait tourner le disque et une tête de lecture lit ou écrit au moment et à la position demandée - Pour la réflexion optique (on va faire simple)
– C’est un peu comme pour les HDD et disquette: on fait tourner le disque et un laser lit et « écrit » là où il faut - Pour le cloisonnage électronique
– Le système 'lit ou écrit directement" à l’endroit désiré selon un schéma en grille
Après; il existe différentes manières de rattacher ce système au reste des composants de l’ordinateur
- En le soudant directement à la carte mère: eMMC, eUFS, …
- En le reliant via un connecteur: SATA, PATA, SCSI, SAS, U2, M.2, …
Un connecteur peut avoir différentes variantes. Par exemple, on peut avoir du SATA, du mSATA, du eSATA. Comme pour les connecteur USB: UBS type A (le plat rectangulaire), le micro-USB, le mini-USB, le type-C, etc.
Généralement, la manière de rattacher le système de stockage à l’ordinateur détermine le mode de communication réelle entre le processeur et le système de stockage (Protocole ATA, ATAPI, SCSI, UltraDMA, …), . Mais il existe des subtilités. Cependant, la seule connectique qui pose cette question est, à mon avis et dans l’espace grand public, le M.2. Là, il faut plutôt veiller à ce que ce port soit compatible NVMe.
En résumé, un composant de stockage est défini par la manière de stocker l’information, son aspect et son organisation physique, la façon dont il est rattaché au système et la manière de communiquer avec ce dernier.
En définitive, selon moi, un portable, dans l’optique de transition d’une ancienne génération vers une génération actuelle avec possibilité de passer à la suivante, devrait avoir un port SATA (de troisième génération) et un port M.2 NVMe. Le SATA étant la manière usuelle de stocker l’information et le M.2 est la version actuelle en forte évolution dans le parc informatique mondial.
En ce qui concerne l’installation de Linux
Tout ce dont @Geppetto a fait référence est correct. Mais je vais ajouter mon grain de sel. Surtout entre la différence entre BIOS et UEFI et des modes de démarrage en fonction du médium.
La différence entre les modes BIOS et UEFI provient, d’un point de vue d’une personne lambda, du fait que le code informatique servant à charger le système d’exploitation (le boot loader) est signé numériquement et, surtout, est positionné d’une manière propre à chaque mode.
Passons outre la signature numérique du chargeur et concentrons nous sur la manière de positionner, partitionner, le système de démarrage.
Le BIOS utiliser un système de partitionnement dit MBR tandis que l’UEFI en utilise une de type GPT. Peu importe de savoir comment ça se décrit fonctionnellement; il faut juste savoir qu’elles ne sont pas compatibles. C’est à dire qu’un système BIOS ne peut que démarrer sur un partitionnement de type MBR et un système UEFI est cantonné à du GPT
(Attention, c’est dans les grosses lignes car il existe des systèmes UEFI ou BIOS qui peuvent coexister avec plus ou moins de succès à un système non-homogème, mais ce n’est pas la majorité des cas et cela nécessite malgré une connaissance et une configuration particulière du système)
Sauf que… Si on démarre depuis, une clé USB ou un CD/DVD, c’est un peu différent. Ici le mode de chargement est un brin différent. Je ne connais pas réellement le mode de fonctionnement et cela ne changera rien quant à la suite de l’explication. Tout ce qu’il faut savoir, c’est que démarrer via une clé USB ou un DVD, n’a aucune relation avec le fait qu’on utilise un BIOS ou un UEFI. Le système embarqué sur le médium d’install sera chargé en mémoire et basta.
Or, c’est ce système embarqué qui est intéressant de connaître. Le système va démarrer la procédure d’installation. Oui, mais de quel type ? Sera-ce une installation UEFI ou BIOS ? Est-il possible de choisir cela ?
Et là est tout la magie de la frustration. Si le système embarqué installe un système d’exploitation sur base d’un UEFI / GPT sur une machine de base BIOS / MBR, ou inversement, il y a de forte chance que le système ne démarre pas.
Et, je pense que c’est ce qu’il se passe ici. Installation d’un système UEFI sur une machine avec BIOS de base.
Donc, il faudrait savoir s’il est possible d’activer le démarrage en mode UEFI dans le « BIOS » pour la machine concernée. Autrement, essayer de trouver une distribution qui permette encore l’installation en mode BIOS / MBR.
J’imagine que c’est encore trop technique, mais avec un peu de recherche, je pense qu’on peut s’en sortir.
Bonjour @PaliPalo,
Sans jugement quand aux compétences de @Valona2Rik, je souhaitais juste éffleurer
quelques notions techniques, histoire de rester sans trop de charge mentale en vocabulaire. Je ne sais si le tech a qui a été confié la machine a vérifié si
Bios/MBR ou UEFI et que l’iso, si installée sur clef USB, est prévue pour l’un ou l’autre type de bios… Voir même si la machine est limitée au 32 bit, pauvre vieille !
Mais nous sommes raccord, si ancien bios et clef usb en UEFI : rien ne s’installera.
Avec le model et serial du PC la réponse sera révèlée.
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