Infos sur Zorin OS

Salut,

Bravo, tu as gagné au moins 200 points godwin !

Par chance, j’ai pu enfin trouver, totalement perdue au milieu de ta prose inutile et surprenante (que j’aurais même pu prendre pour insultante), ta réponse à ma proposition suite à la demande de @sorgin :

Dans l’absolu, prendre l’avis des concernés semble en effet la bonne méthode. Le problème ici, c’est qu’un concerné nous demande notre avis !

J’ai donc tenté de lui répondre, d’après mon expérience et ma sensibilité personnelle. Et il se trouve que j’ai installé GNU∕Linux chez des dizaines et des dizaines d’amis, voisins et autres particuliers, dont beaucoup avaient grand peur du changement, et pour qui l’informatique est un outil mystérieux, magique et effrayant dont ils ne se servent que pour des tâches courantes incontournables. J’ai donc, inévitablement, pas mal de retours de ces gens là.

Cela m’a donc permis de me rendre compte que, plus on leur donne les moyens de conserver leurs habitudes (interfaces proches de celles de Windows, dual boot pour faire sous Windows ce qu’ils ne savent pas - ou généralement, en fait, ont peur - de faire sous Linux, distribs « adaptées » pour les Windowsiens etc), plus en fait ils ont du mal à franchir le pas. Ça les rassure, mais ça les empêche d’évoluer. Il faut donc les rassurer d’une autre manière (présence et assistance, communauté accueillante et efficace etc.)

Si d’autres ont une expérience différente, on peut en débattre : il serait intéressant d’analyser et de comprendre pourquoi nos expériences et nos conclusions sont différentes, afin de mieux renseigner et aider ceux qui nous demandent conseil.

Quant à tes grandes considérations totalement hors sujet et sans rapport avec la réalité de ce qui a été demandé et dit et des raisons pour lesquelles ça a été dit, je te saurais gré de nous les épargner.

@sorgin : je suis vraiment désolé de ce long troll épuisant. J’aurais probablement dû expliquer dès le départ les raisons qui m’ont inspiré ma première réponse (DFLinux plutôt que Zorin OS), mais je n’aime pas trop me vanter de mon expérience… Si tu n’as pas décroché, dégoûté, tu peux voir ci-dessus ce qu’il en est, @petitminion m’ayant un peu contraint à le faire.

Je suis navré que tu ballais mes propositions de réflexion avec violence et sophisme. Si l’auto-critique et la réflexion politique ne t’intéresse pas, tu peux le dire au lieux de nier le travail que d’autres réalises dans se sens. Si tu ne comprend pas le lien entre ce que je dis et l’échange qui à lieux ici. j’en suis désolé. J’ai pris le temps de développer mais peut être n’ai-je pas été clair. Je vais donc illustrer mes propos en me basant sur ton discours comme un exemple.

Un champ lexical de dominant

Dans ton développement tu parle d’un groupe auquel tu n’appartient pas. Tu interprète leurs sentiments (la peur, l’effroi), tu leur assigne des pratiques (les tâches courantes) et tu les place dans une position passive (« on leur donne les moyens »), tu leur assigne, voir dicte un objectif (« franchir le pas », « évoluer »), tu leur propose une stratégie où il sont passif (se faire"rassurer" « assister » « accueillir »). Cela est lourd de sens, ca traduit beaucoup de chose.
Ce groupe dont tu juge et interprète les caractéristiques, on peut définir qu’il est dominé. Tu est dans une position de dominant par rapport à lui car tu maîtrise des outils, tu as plus de pouvoir. Ce n’est pas grave en soit, ce n’est pas mal. Il n’y a pas de jugement de valeur dans cette constatation.
En science sociales on a souvent cette problématique d’être dans une position dominante de par le fait que c’est nous qui disposons des outils de création d’un savoir objectifs jugé plus légitime. Cette position pose des problème lorsqu’on décrit les groupe que l’on étudie. On a tendance à leur assigner des comportements et volontés qui dépendent de notre propre vision du monde.
Ce phénomène a été très étudier, le cas le plus explicite étant sûrement la sociologie coloniale. Cette science qui ne prenait pas en compte sa position, a été qualifié de science masculiniste par les féministes (oui encore elles). Ces dernières on développés des outils pour réussir à décrire des groupes sans projeter nos propres représentations sur eux. Des outils que l’on pourrait utiliser :star_struck:

La posture du scientifique, du médiateur

Tu semble être dans une posture intéressante et en même temps, dure à gérer. Souvent en lien avec des dominés mais n’appartenant pas à leur groupe. Tu pourrais donc avoir un rôle de synthèse des besoins, de recueillir des témoignages, de mettre en avant les problème récurant pour ce groupe. Mais comment le faire sans déformer la réalité, sans abuser de sa position de pouvoir ? En science sociale cette réflexion à déjà été faite. Une des conclusion étant que la meilleure solution serait que les groupe dominés soient capable de le faire eux même. Mais dans le cas ou ca n’est pas fait, il est possible d’utiliser des méthodes dont l’objectif est d’arriver à ce que le groupe en question puisse finir par s’auto-déterminer. Pour ce faire on entre dans un logique de faire-avec (par exemple on fait des entretiens avec des gens qui peuvent participer à l’élaboration de la grille d’entretiens, du choix des personnes interrogés etc).
Dans ma culture scientifique, la méthode la plus sure serait d’exprimer d’où on parle afin que les gens puissent comprendre et donner plus de sens aux interprétations. Puis de faire des entretiens, avec une grille d’entretiens, avec des enregistrements, et avec des organes de contrôle de la qualité de la grille (les questions oriente la réponse?), des entretiens eux même (quel tons est utilisé pour poser les questions, quel est le cadre de l’entretien etc) et des interprétations qui en découle. Sans aller jusque là, développer des qualités d’écoute et ne pas sur-interpréter, toujours rester humble et distant de nos interprétation est central. Je ne peux pas faire une synthèse de toutes les méthodes qui existent. Elle sont complexes, il y en a plein et j’ai déjà exposer les grandes lignes. Mais voici donc quelque ressources en guise d’inspiration, trouvables sur library genesis via tor :

Très complet, beaucoup de référence sur plein de méthodologies créées récemment en sociologie :

Sur comment se comporter dans un milieux inégalitaire

Trouvé l’équilibre entre dominant/dominé, concerné/non-concerné :

Cas d’étude avec l’exemple de la production et de la reconnaissance des savoir des paysans

  • Thermes, Corentin. “La Production de Connaissances Par Les Paysans : Vers Une Reconnaissance Des Savoirs Pratiques Au Service Du Changement Dans Les Territoires.” Université Grenoble Alpes, 2017.

En mode épistémologie historique très théorique mais très interessant et pédagogique :

  • Löwy, Michael. Les aventures de Karl Marx contre le baron de Münchausen : Introduction à une sociologie critique de la conaissance . Paris: Editions Syllepse, 2012.

Conclu, un exemple de méthodologie

Je suis plutôt un geek donc j’aime bien debian et ses petites galères mais j’ai tester ubuntu et linux mint à mes débuts. Je pense que se baser sur la documentation, les sites et les forums des distribution est la meilleur solution pour choisir.
Si ton pote @sorgin il veut juste utiliser un pc pour surfé et faire du traitement de texte, voici la hierarchi que je ferais

  • Zorin OS : la doc est pédagogique, elle va droit au but, elle est illustré, le forum de Zorin OS tu trouvera plein d’infos plus techniques. Par contre faux payer pour certaine fonctionnalités, c’est un modèle économique qui me parait juste au vu du travail réalisé et du coup normalement ça doit garantir un support. Par contre j’ai pas tester donc je sais pas si l’esthétique, la présentation rend honneur à l’OS.
  • Ubuntu même si on peut s’y perdre (entre la doc pour les servers, la doc pour le desktop) mais il y a une communauté très active, la doc est clair et illustrée l’interface graphique est cool.
  • Linux Mint, la doc est moins claire, moins illustré mais l’interface graphique est simple et tous est près installé.
  • DFlinux l’esthétique est moins accueillante (moi j’aime bien mais c’est subjectif, c’est plus old school quoi comme UI), la doc est comme linux mint. Ca se vend comme une debian accessible, donc la communauté est active mais faut aller sur des forum de geek. Après j’ai pas tester mais je connais bien debian.
  • Si ca veut devenir un geek, il peut tester DFLinux, Debian, puis Arch linux lol.

Par rapport a ça lire un article d’Alternative Libertaire : Classe, « race », sexe : Pour un antipatriarcat intersectionnel.

C’est vrais que c’est en dehors du sujet, mais j’ai tout lu car je trouve votre debat très interessant :slight_smile: .

Je suis libriste mais pas a 100% car je suis encore sous Windows. Je n’ai pas pris le temps de faire ce passage. Je dit pas pris le temps car, dans mon cas c’est vraiment une question de temps (mais ça viendra). Mais, comme je le dit plus haut, j’utilise au maximum, quant c’est possible du logiciel libre (ou Open Source si j’ai pas le choix). Dans mon activité militante j’essaye de faire passer le message. Et c’est pas facile. Les personnes dont on parle très souvent, c’est des personnes non militantes, mais dans le milieu militant (du moins dans le mouvement révolutionnaire dont je fait partis, car certains mouvements, comme l’Union Communiste Libertaire on fait le choix de passer au libre) c’est pas si simple. Je suis en train de batailler pour mettre en place une commission sur le libre.

Personnellement je pense que c’est difficile de généraliser. On à chacun et chacune nos expériences. Perso j’ai rencontré des personnes qui voulais effectivement apprendre et évoluer et d’autre qui ne voulais pas, mais étaient quant même partante pour utiliser du logiciel libre. Il y a quelques années j’ai fait découvrir les logiciels libres à une pote. Elle à trouvé la démarche très intéressante. Elle était ok pour les utiliser, mais sans devoir tout ré-apprendre, mais voulais retrouver le plus facilement possible ces marques, donc rester sur des logiciels qui ressemble a des propriétaires. Aurais-je dû lui dire que ça empêche d’évoluer et la laisser de coté avec ces logiciels propriétaires, ou lui trouver des logiciels libres proches (ou du moins le plus proche possible) des logiciels propriétaire qu’elle utilisait ? j’ai fait le premier choix et maintenant elle utilise des logiciels libres (bon, ok pas pour tout et elle est toujours sous Windows, mais comme le dit Framasoft : Changer le monde, un octet à la fois).

Qu’est-ce qui est le plus important, des gens qui ne veulent pas évoluer, mais utilise des logiciels libres ou des gens qu’on laisse de coté et qui continues d’engraisser les capitalistes ? car il y a une réalité et nous devons militer avec.

Raison pour laquelle, quant je fait une initiation, c’est la personne qui apprend qui utilise la souris et non moi. Contrairement a d’autres qui montre en effectuant eux même la manip (je l’ai vue faire et j’ai eu des temoignages).

C’est exactement ce qu’il veut faire. Au départ je voulais lui mettre soit Ubuntu, soit Xubuntu, soit Emmabuntu.

J’avais pas vue ce détail. Je préfère du 100% gratuit et faire un don régulièrement. Ce n’est pas une critique contre le fait de devoir payer pour d’autres fonctionnalités, juste une autre manière de fonctionner :slight_smile: .

Bonsoir à tous,
je n’ai pas vraiment lu l’immense débat ci-dessus. Pour en revenir à Zorin OS, ça semble être une distribution Linux sympa, mais l’aspect mi gratuit/mi payant de la chose m’a toujours rebuté. Je suis aussi assez septique sur les distributions sans grosses communautés ( vont elle perdurer, si on a des problèmes comment fait-on, moins testé donc potentiellement moins fiable ).

Pour un débutant (qui n’est pas plus intéressé que ça à l’informatique) qui veux absolument une interface Windows, je partirais sur une distribution avec kde (peut-être la dernière version de Kubuntu) ou alors Linux Mint.
Sinon le plus simple reste d’installer la dernière version d’Ubuntu.

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Salut,

Ces incessantes affirmations farfelues et ces préjugés sur soi-disant ce que je suis et ce que je pense, ce que je fais ou ne fais pas comme celles sur ce que je devrais faire sont franchement lassantes et, de par leur insistance, irrespectueuses voire insultantes.

La majorité de ceux que j’ai fait passer à GNU/Linux sont des proches affectivement et/ou géographiquement et m’appellent au secours à la moindre difficulté. Crois-tu que j’ai envie de les entendre toujours se plaindre, me faire un tas de reproches, ou dire à tous les autres que je raconte n’importe quoi et que Windows est beaucoup mieux ? Donc, au cours du temps, j’ai bien évidemment fait mon auto-critique et cherché à faire en sorte qu’ils soient le plus à l’aise possible avec leur informatique. Le résultat, c’est que la plupart n’utilisent plus du tout Windows et cherchent à se passer le plus possible des GAFAM.

Je base donc ce que je dis sur une longue expérimentation pratique, pas sur de belles théories. Expérience que tu affirmes toi-même ne pas avoir, @petitminion. Je n’interprète pas, j’écoute ce qu’ils me disent et constate leurs difficultés. Et après pas mal d’essais, j’ai fini par m’apercevoir que c’est avec DFLinux que tout se passe mieux et que les gens sont le plus satisfaits. Ceux qui cherchent juste à aller sur Internet et taper une lettre de temps en temps s’y sont faits plus vite parce que je les ai aidés à franchir le pas. Au lieu, comme j’avais tendance à faire au début, de leur dire “regarde, c’est presque pareil”, je leur dis : “Attention : c’est différent, il ne faut pas aborder ça de la même manière, mais je suis là pour t’aider et tu peux m’appeler quand tu veux, tu verras que ça va bien se passer et tu ne le regretteras pas”. Et contrairement à tes suppositions et belles théories, ça fonctionne et ils m’en remercient. Ils abandonnent d’eux-mêmes définitivement Windows en moyenne en un an. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, ils n’ont pas à changer de distrib, puisqu’ils sont déjà sous Debian, avec de bonnes habitudes prises dès le départ.

Pour ce qui est de la réflexion politique, je n’en dirai pas plus que les quelques allusions que j’ai faites, entre autres sur les aspects commerciaux des distribs que tu défends. Ou sur l’attitude à avoir pour faire de l’hébergement en respectant les lois mais sans abandonner ses convictions et entrer dans le jeu d’une politique dictatoriale (cf ton autre sujet). En gros, donc : expérimenter et agir en fonction.

Voilà. J’ai dit ce que j’avais à dire, maintenant que chacun fasse comme il l’entend. On verra dans 5 ans, voire dans dix, qui a encore un Windows en dual boot parce qu’il n’a pas encore osé franchir le pas. Moi, j’ai assez perdu de temps avec ce débat stérile et après tout, ceux qui sont si sûrs que les distribs dérivées d’Ubuntu sont mieux adaptées prennent leurs responsabilités en continuant à nier l’utilité de l’expérimentation et de la prise en compte des réalités du terrain.

Grave, et on a pas tous les moyens de faire des cours privés pour toutes les personnes qui nous demandent de comment passer à linux. C’est super cool que la méthode de @jibe74 fonctionne pour lui et ses proches. J’aimerais bien avoir plus de détail sur ce qui bloque les gens, sur ce qu’il faut leur apprendre en priorité etc. Et j’aimerais bien avoir des source objectivantes, donc soit qui ont une méthodologie claire, soit différentes sources. Parce que ca invite à proposer des offres de formation individuelle et ca questionne sur les modalité de leur mise en place : Qui serait près à payer, financer ca ? Ou qui serait près à donner autant de temps ? Est-ce que ca n’irait pas plus vite sur des distrib comme ubuntu ?

Dans quel cadre ? oO

Dans le cadre du mouvement Aman Komunak au Pays Basque. C’est une initiative créée en juin 2017, suite aux liens mis en place avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. C’est un réseau qui rassemble des collectifs, associations, mouvements populaires et des individu·e·s de différentes luttes de tout le Pays Basque (nord et sud). Son objectif est de lier et renforcer les projets d’autogestion et les mouvances en lutte du Pays Basque, à partir de nos expériences, ressources et envies. Dans ce mouvement nous nous engageons à la transparence, l’horizontalité et l’inclusivité.

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Salut,

@petitminion : voilà des propos bien plus constructifs et intéressants auxquels je me fais un plaisir de répondre :slight_smile:

En fait, c’est assez simple, logique, et ça ne demande vraiment pas autant de temps qu’il y paraît. Le fait est que les gens ont peur du changement, peur que µ$, les GAFAM et bien d’autres entretiennent, involontairement pour certains (dont pas mal d’utilisateurs de dual boot Ubuntu/Windows, qui transmettent plus ou moins malgré eux leurs peurs sur les autres). Et donc, quand on leur dit : « n’aies pas peur, je vais te mettre une distrib faite pour ceux qui viennent de Windows », ils se sentent un peu rassurés, mais s’aperçoivent bien vite qu’ils n’ont quand même plus leurs repères, et même avec un peu de bonne volonté, ils ont du mal à « décrocher » de Windows, à prendre de nouvelles habitudes, et donc à surmonter leur peur.

Si tu leurs dis : « C’est effectivement différent, il va falloir changer tes habitudes, mais tu verras que si c’est différent, ce n’est pas plus compliqué une fois que tu as franchi le pas. », soit ils abandonnent tout de suite (ça a dû m’arriver deux ou trois fois seulement !), mais je ne crois vraiment pas qu’avec un autre discours et une autre distrib ça aurait été mieux : on en voit plein, sur le forum Ubuntu, qui disent qu’ils abandonnent. Soit ils partent en connaissance de cause, font le petit effort nécessaire pour ne pas céder à la tentation de retourner sous Windows, et du coup ils y arrivent assez vite. Le fait de savoir qu’on est disponible s’ils ont besoin les rassure énormément, mais en fait ils s’en servent assez peu : souvent, une simple question à laquelle on répond en deux minutes au téléphone, et les voilà décoincés et rassurés ! S’ils te demandent de passer pour les aider, souvent ils essaient de bien préparer la liste de leurs questions, tu restes une demie-heure ou une heure, en leur tenant toujours le même langage : « ce n’est pas pareil, mais ce n’est pas plus compliqué », et ils ont appris plein de trucs et sont fiers de savoir se débrouiller. Au bout d’un moment, ils se rendent compte qu’ils ne vont plus jamais sous Windows, et que le dual boot que tu avais mis les embête et ne leur sert à rien !

En leur tenant ce langage, d’ailleurs, les plus courageux ne demandent même pas de dual boot ! Ils savent se convaincre que seule leur peur de l’inconnu les retient, et se jettent à l’eau.

C’est comme ça qu’il faut le voir : soit tu trempes la dernière phalange d’un orteil dans l’eau et tu la retires vite en disant qu’elle est trop froide, soit on te met un peu au défi de plonger… et tu plonges ! Après le premier frisson, tu te mets à nager sans plus trop penser à la température. Et nager, ça réchauffe !

Je ne sais plus qui a dit (@sorgin peut-être ?) qu’il laissait toujours la souris à celui qu’il forme. Excellente pédagogie ! Perso, j’ai tellement l’habitude d’avoir la souris dans la main que je n’y pense jamais et clique à toute vitesse dans tous les sens, au point que je perds souvent les débutants. Mais malgré ça, ils y arrivent quand même (bon, souvent parce que quand, finalement, ils se plaignent que c’est trop difficile, je réalise qu’il faut peut-être rester plus pédagogue !).

Si tu as peur de ne pas pouvoir te rendre assez disponible (mais le temps que tu passes à lire et bâtir de grandes théories, tu pourrais peut-être en passer un peu à la pratique, non ? :wink: ), tu peux aussi les orienter vers le GUL le plus proche (bien que, souvent, dans les GUL, ils ne jurent que par Ubuntu et « cassent » la méthode…). Mais bon, je t’assure que, malgré le grand nombre de passages à GNU/Linux que j’ai faits, je n’ai jamais eu de problèmes d’emploi du temps avec cette méthode. Au contraire, bien moins que quand je leur mettais Ubuntu en leur disant que c’était fait pour les Windowsiens.

J’avoue n’avoir jamais testé en groupe, je vais probablement le faire bientôt et j’ai toute confiance que la même méthode donnera les meilleurs résultats. La seule crainte que j’ai est d’en avoir un dans le groupe qui retransmette sa peur à tous les autres. Le groupe pousse facilement au panurgisme, et si le mouton de tête part de travers, c’est effectivement foutu pour tous. Mais je ne vois vraiment pas pourquoi ça irait mieux avec Ubuntu, puisque c’est justement une méthode qui a tendance à entretenir les peurs.

Non, puisque si tu as bien compris la méthode, c’est surtout le fait de casser les habitudes qui aide à en changer. Les entretenir (ou plutôt donner l’illusion qu’on va pouvoir les conserver) ne fait que ralentir l’évolution de celui qui apprend. Et le petit côté défi a son importance : « Tu n’as quand même pas peur d’une chose simplement parce qu’elle va changer tes habitudes ? Songe à toutes les fois où tu as dû changer tes habitudes : plus vite tu as oublié les anciennes, plus vite tu as acquis les nouvelles ! Pour GNU/Linux, je te garantis que ce sera pareil. Prêt à parier avec toi-même que tu y arriveras vite ? ».

Je te dirais juste : "essaie la et raconte nous ! " je ne l’ai jamais testée. Peut être parce que je n’ai trouvé que leur site en Anglais, et que j’avais l’impression d’arriver sur un site marchand ? :thinking:

je n’ai pas tout lu de ce thread, il est constitué de digressions trop longues (et pourtant je suis une pro de la digression sur ce forum :wink: ).

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Salut,

Désolé : j’en suis partiellement responsable… Mais il me semblait important de bien faire comprendre ma position, basée sur l’expérience et non sur de grandes considérations intellectuelles théoriques.

Mais ça semble reparti sur un bon pied :slight_smile:

J’aurais probablement dû le dire (je ne crois pas l’avoir fait…) : je n’ai pas testé non plus Zorin OS. Pour la même raison que toi : l’impression d’un truc marchand, d’ailleurs confirmée par ce qui s’est dit ici, particulièrement sur les options payantes.

Bien que le LL soit « free as a free speach » et pas nécessairement « free as a free beer », j’ai tendance à penser que ces options payantes, réservées donc à ceux qui en ont les moyens, ne sont pas bien dans l’esprit du LL. Bon, ça n’est que mon avis, mais il reste que je préfère orienter les débutants vers une distrib qui, en n’ayant aucun intérêt commercial, lui permette de mieux comprendre ce qu’est le LL. Et il me semble capital qu’il comprenne bien ce que c’est dès le départ, ça aide beaucoup à faire l’effort de changer ses habitudes.

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Oui, car j’estime que le faire soit même permet de mieux garder la manip en tête. Et j’en ai la confirmation à chaque initiation. Je donne aussi des petits exercices pour que la personne ai la possibilité de pratiquer.

Moi je privilégie l’individuel car chaque personne a des connaissances et des besoins différents. J’ai déjà fait avec un petit groupe de 3-4 personnes et je préfère l’individuel de manière à pouvoir beaucoup mieux me concentrer sur une seule personne. Et puis je suis plus à l’aise avec une seule personne (mais ça c’est autre chose :slight_smile: ).

Moi je suis tombé en premier sur le forum de la communauté française et j’ai aussi découvert les options payantes dans la discussion. Je suis plus pour la gratuité de manière que tout le monde puisse en profiter et au prix libre. Mais je pense rester avec mon premier choix, soit Ubuntu, soit Xubuntu, soit Emmabuntu.

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Salut,

Il y a ça aussi, effectivement. Disons que le groupe, en ce qui me concerne, ce serait plus dans le cadre d’install-parties ou de sensibilisation. Après, ça peut se prolonger par des séances individuelles pour ceux qui en ont besoin.

Le Bouddha avait dit, en substance, quelque chose comme

Ne crois pas ce que je dis parce que c’est moi qui le dis, ne crois pas ce qu’on dit parce que beaucoup le disent, mais fais ta propre expérience et forge-toi ta propre opinion.

En ce sens, je ne peux que t’encourager à tester ce que tu as envie d’expérimenter.

Après, je ne suis pas certain que Bouddha s’y connaissait bien en distribs GNU/Linux ! J’aurais donc un peu tendance à te conseiller plutôt d’expériementer DFLinux pour avoir plus de chances que cette expérimentation ait le maximum de chances d’être positive. D’un autre côté, un homme averti en vaut deux, et, sachant qu’il ne faut pas trop rechercher les similarités avec Windows mais au contraire t’attendre à de grosses différences auxquelles il faudra t’adapter, et donc l’expérience Ubuntu ou dérivée peut aussi être positive.

Juste un truc sur l’aspect visuel, puisque @petitminion dit que l’esthétique de DFLinux est old school : ce n’est qu’une affaire de choix de gestionnaire de bureau, mais que ce soit sur DFLinux, Debian, Ubuntu ou autre, tu peux toujours le changer, voire en avoir deux ou trois à choisir selon les utilisateurs ou l’humeur du moment. Perso, je n’ai jamais pu apprécier les usines à gaz peu pratiques genre Gnome3, Unity et Cie (déjà qu’avec une interface graphique « normale », on ne peut pas faire grand choses, avec ces nouvelles conceptions, c’est catastrophique, on est obligé d’être presque tout le temps en ligne de commande si on ne se contente pas de lancer Firefox !). Et comme beaucoup de ceux que je passe sous GNU/Linux le font parce qu’ils sont perdus avec Windows 10, LXDE (le bureau par défaut de DFLinux) leur convient beaucoup mieux. Pour ceux qui veulent quelque chose d’un peu plus sophistiqué, Mate est intéressant (bien qu’un peu moins fiable que gnome2 qu’il tente de faire survivre. Je ne parle pas de KDE, jamais bien pu m’y faire, mais certains aiment beaucoup.

Ah, et une dernière chose : il faudrait demander à RMS, mais je ne crois pas que son intention était de « lutter contre » qui que ce soit, mais simplement de proposer à ceux qui le veulent à vivre libre. Inviter ceux qui ne le sont pas à rejoindre le LL est quand même différent de « lutter contre » Windows ou autre… RMS est avant tout un pacifiste ! Ça me semble aussi important d’aborder les choses sous cet angle, surtout avec ceux qui ont du mal à décrocher de leurs habitudes Windowsiennes.

KDE plasma <3, des zolies notif, t’as le même système de recherche d’appli que sous windows (#archipratique), t’as plein de thèmes, t’as plein de parametres que tu peux gérer graphiquement. Mais ca change pas les problemes de drivers, de systeme de fichier et d’installation de certains logiciel