Salut, voici mon grain de sable dans les rouages des pensées ci-établies.
Primo, rien n’oblige dans la GPL à ouvrir publiquement l’accès au développement d’une version d’un logiciel basé sur du code sous cette licence. C’est pas parce que la version N d’un logiciel est disponible sous licence GPL que le développement de la version N+1 doit obligatoirement être mise à disposition du publique. La licence GPL ne s’applique que lorsque le logiciel est initialement mise à disposition de manière publique. La sphère du développement peut garder son statut privateur. Cependant, la version N+1 ne pourra pas avoir une autre licences que GPL du fait que la version N est sous GPL.
Tout ça pour dire que restreindre l’accès aux « bêta-testeurs volontaires ou rémunérés » permet de ne pas rendre public la version N+1. Je suppose que les gestionnaires de dépôts permettent ce genre de finesse dans les embranchements. Sinon, il faudra travailler avec deux dépôts, l’un pour le dev, l’autre pour la mise à disposition du public.
Mais dès ce point, commence la notion de confiance. En effet, la licence est telle que les développeurs ou bêta-testeurs pourraient légalement redistribuer, modifier, … le logiciel. Donc, soit on a une totale confiance… soit pas.
Dans la positive, tout le monde il est beau. Dans la négative. Il faudrait mettre des contraintes. Le mieux serait de passer par une définition d’une licence restrictive au développement avec accord de non-divulgation, etc. Et de faire passer l’ensemble vers une licence libre lors de la mise à disposition du publique. Mais là, ça ne colle pas réellement avec le principe du libre. Mais bon, nous n’habitons pas non plus sur un planète où le libre est le modèle économique par défaut. Je veux dire par là, que tout le monde ne joue pas le jeu du libre même si nombre d’entre nous (moi y compris) aimerai que ce soit le cas.
Maintenant, il y a d’autres modes de pensées. Car je crois saisir que le principal soucis est de ne pas se faire voler l’idée alors qu’on a produit un effort de développement et que cet effort ne sera dès lors jamais récompensé. Ça, c’est une histoire d’économie. Sans solution simple et stricte. Ce pourrait être le cas mais, comme dit avant, tout le monde ne joue pas le même jeu. Et pire, tous les parties des différents jeux se jouent en même temps…
Bref ! Dans cette éventualité (I.e. récompense d’effort), la recherche d’investisseur est une autre approche. Mais là, il faut définir des plans d’évolution, des strates de développement, un cahier des charges ou tout autre informations qui pourraient faire en sorte que les personnes qui pourraient s’y investir soit intéressées. Cela demande des efforts de conception et de planification. Mais c’est également le grand inconnu.
Autrement, il est possible de faire également appel aux dons. A ce moment là, il faut tenir un carnet de bord pou que les donateurs savent qu’ils ne donnent pas sur du vent. Peut-être même mettre une jauge qui indique le niveau de compensation de l’effort. En d’autres mots une jauge tirelire qui détermine si le montant de dons atteint la somme estimée de l’effort consacré à la production du logiciel. Quand je dis production, je pense à tout ce qui il a eu comme travail afin de fournir le produit (conception, développement, merchandising, etc.)
Mais là, encore on en revient au point principal de tout ceci: la confiance. Car là, on peut dire n’importe quoi. Gros ou petits mensonges, peu importe. Alors pour limiter cette méfiance, à mon avis (ou dans mon idéal d’honnêteté), il faudrait avoir une transparence complète. Du style, un tableau avec un détail de chaque activés fournie (par exemple: temps de dév pour la correction d’un bug particulier, temps pour test une fonctionnalité, coût mensuel du serveur web pour le dépôt, … ), de ce qui a déjà été amorti, etc. Cela permettrait au public de savoir ce a été réellement fait et peut-être faire notion de considération en faisant un don.
En fait, ce n’est pas si simple, malheureusement. Je ne prétends pas avoir répondu à toutes les question. Et il y a certainement des lacunes dans mes propos. J’aimerai pourvoir dire: « Allez, j’ai une cool idée, j’ai besoin d’aide, mais j’ai pas une tune. C’est pas grave, le monde m’aidera comme je veux l’aider » Or…