Je comprends que vous puissiez continuer à vouloir faire confiance à une « méta structure » qui garantisse un « art de vivre », c’est en tout cas la définition que je donnerai à ce que vous nommez État, car c’est ce que nous cherchons tous… Vivre dans un climat de confiance et de paix.
L’amalgame que je fais entre État et GAFAM vient plutôt du principe que l’un comme l’autre a besoin de connaitre ses « citoyens ». Le premier s’occupe de l’individu en tant que personne physique, lui attribuant une identité à sa naissance. L’autre collecte à l’aveuglette des données pour faire fusionner nos pseudos. L’un comme l’autre associant ce joueur ou client à son, ou ses compte(s) en banque(s).
Organisés autour de la rareté et du besoin de gagner sa vie pour la mériter, et pouvoir obtenir « l’art de vivre ultime », faire de la planète son jardin et pouvoir en « manger » de plus grosses parts. Ces deux parties ont un intérêt commun à pouvoirs définir une « Identité Unique » physique et numérique. Il est certain qu’ils trouveront les façons d’y arriver. Voilà l’association que je fait entre État et Gafam.
Enfin si on pousse l’enquête, un cran plus loin, on découvre que le lien qui fait perdurer le jeu correspond à la monnaie utilisée, plus exactement à la façon dont est crée et distribuée cette monnaie.
Cette propriété n’est pas neutre quand on prend conscience que monnaie et confiance sont corrélés… Le besoin de monnaie apparaît pour autoriser des échanges au delà de son cercle de confiance physique proche (où la monnaie peut être remplacer par le troc ou le don).
Pour en revenir à notre capacité à faire confiance à une « méta structure » qui garantisse un « art de vivre ». En ma qualité d’ingénieur réseau, je décèle fondamentalement 2 façons de l’obtenir.
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Soit « Top to Bottom », règles et lois sont définies par une entité supérieures préexistante (le cas que nous subissons et qui comporte tellement de biais qu’il faut y passer un temps et une énergie immense à introduire par la politique et la législation une boucle de rétro-action stabilisatrice ). Nous arrivons au paroxysme de la nécessité de contrôle qui autorise des algorithmes à organiser l’ensemble.
Le spectre de l’IA seule à avoir accès à toutes les données (« N+7 », nous sommes tous amis d’ami d’ami, … à cette distance) se voudrait contrôlé par l’État? Je n’arrive pas à croire à cette blague quand je constate les résultats obtenus jusqu’à présent à garantir l’Art de Vivre. Tout au plus, nous aurons du pain et des jeux. Si ce n’est pire quand on voit ce que la Chine fait de cet arsenal informatique.
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Soit « Bottom to Top », là seules les civilisations dénuées de système d’information à grande échelle l’ont réellement expérimenté. C’est le monde pair à pair. Le système décentralisé par excellence. Sans règles communes, il peut s’avérer instable.
L’avantage que nous avons désormais est de pouvoir fournir une monnaie libre dont la règle de création élimine le « joueur banquier » qui abuse de sa position dominante pour imposer son Art de vivre comme Rêve aux autres.
Après 5 ans d’expérimentation de la « June », je propose d’y ajouter de nouvelles règles pour en faire un jeu. En effet, certains « Arts de vivre » ne sont pas compatibles avec d’autres. Le réseau de confiance (WoT à 5 certificateur) assure bien la qualité d’unicité de clef entre physique et numérique, et même si les rencontres et leurs effets collaboratifs positifs lui confère une grande stabilité. La confiance et les échanges s’effritent quand le réseau fait se côtoyer les « Arts de vivre » trop différents), ce qui rend trop lent la progression de cette innovation blockchain majeure!
La encore, les 2 méthodes se heurtent au même défaut. Il y a bien trop de façon de vivre différentes sur cette planète pour espérer y imposer un seul « Art de vivre ». Alors revenons aux définitions.
Chaque « Art de vivre » se doit de réunir des « Talents » portés par des individus plus ou moins aptes à assumer, assurer cet Art par eux-même ou via le « groupe de confiance ».
La « monnaie dette » permet de réaliser des fantasmes et accélérer le temps en soumettant les autres à son bon vouloir, nous plaçant sans nous en rendre compte en « Petits Ducs » les uns des autres selon le chiffre au compteur. Elle n’est que productrice de conflits et d’insécurités, confinant les talents à des métiers.
Le talent de penser et d’agir en accord avec sa conscience.
Augmenter ses talents, et favoriser leur partage, n’est-ce pas là, la seule vraie valeur qu’apporte une société à ses participants? C’est donc à ce jeu que nous devrions jouer.
Dans ce jeu, l’individu, devient source et récepteur, inscrit dans les cercles de ses amis et leurs amis, structure « N+2 » et produit un Internet unique dans un système d’information « fractal » de fichiers IPFS (qui devient un quorum d’analyse propice à une Intelligence Artificielle Amie).
Extraterrestres. Astronautes. Oasis. Rêves. Talents. Inventions. Art de vivre dans le respect du vivant, « Astroport ONE » explore un « modèle de terraformation » et met en service son système d’information, Ambassade Numérique (N+2), qui concentre et transmet les talents associé à la création d’un jardin sur sol vivant, associé à l’imaginaire #solarpunk mis en œuvre.
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