J’ai peur de partir en troll avec @195 arrêtez-nous si besoin 
Le point de vu que tu défend m’évoque celui défendu par de nombreuses personnes aux idéaux fort (féministes, libristes, communistes…) qui partent de leur idéal et rejettent ce qui n’y rentre pas (et avec, ceux qui n’y adhèrent pas).
C’est une dynamique qui selon moi mène à un entre soi de personne partageant le même idéal et incapable de fédéré de grandir en touchant des personnes qui n’ont pas suivi le même chemin de pensé, ou de prise de conscience qu’eux.
S’en suis des luttes internes entre radicaux et modérés, alors que l’objectif / l’utopie est la même, mais les chemins diffèrent.
Au contraire, l’approche « modérée » que j’entends souvent associé au terme de « transition », utilise l’idéal, l’utopie comme un cap, et part de l’existant, de la norme, de la pensée dominante, pour réfléchir à comment accompagné ces gens, petit pas par petit pas, vers leur idéaux.
Cette approche me parle plus. Je la perçois plus collaborative, moins guerrière, plus respectueuses des individus là ou ils en sont de leur prise de conscience et donc là ou se trouve leur besoin de leur point de vu et en me plaçant en sachant/colonialiste/imperialiste/chef… qui sait mieux qu’eux ce qui est bon pour eux.
Bref, je crois dans la non violence pour faire évoluer les mentalités, la culture d’une civilisation, plutôt que dans la révolution violente qui choque et change brutalement l’institution, là ou les mentalités, la culture n’aura pas suivi et risque de corrompre le changement en insérant insidieusement les travers de l’avant dans le nouveau.
Et cette approche me semble transposable entre doctrine politique d’un état, rapport de privilège et d’oppression de genre, de peau… Ou rapport à la propriété intellectuelle et au logiciel libre.
Pour ma part, je suis pour faciliter une transition pas à pas, même si une partie des vertu du libre n’offre de bénéfice que si elles s’exprime dans un environnement entièrement libre.
Je préfère ça à penser deux monde qui s’oppose et dont le passage de l’un à l’autre est un grand saut dans le vide, angoissant, que peu de gens n’ose faire.
PS : si quelqu’un qui à les droit pour faire un topic séparé à partir de ces échanges passe par ici, ça me semble le plus pertinent pour laisser le topic d’origine sur une exploration d’outils technique face à un besoin. Le nouveau sujet me semblant plus être une réflexion théorique, politique et systémique au sujet du logiciel libre.